Robots en médecine et chirurgie
Les robots semblent avoir de l’avenir à l’hôpital. Robodoc est largement vendu aux USA et aide à réaliser certaines opérations de chirurgie. Le robot infirmier est encore en projet. Le cybersquelette HAL aide les personnes à se déplacer. Et le robot patient permet aux futurs chirurgiens dentistes d’apprendre à soigner sans faire de dégâts…
La chirurgie robotisée se développe
Les opérations de chirurgie deviennent de plus en plus fréquentes aux USA et l’on passe d’opération simples comme l’ablation de la prostate et l’hystérectomie à des choses plus complexes comme la transplantation d’un rein.
En 2009, 86% des opérations de la prostate se sont faites avec le robot Da Vinci. Le nombres d’appareils installé est passé de 210 il y a 7 ans a 1400 en 2009.
L’emploi d’un tel système élimine les complications telles que les infections, mais le résultat ne serait pas toujours aussi bon que l’opération manuelle en raison peut être du manque d’expérience des opérateurs.
Pour pallier à cela, un système de simulation, RoSS, permet de se familiariser avec le système et de le maîtriser avant l’utilisation effective.
- Simulated Surgical Systems. Commercialise RoSS.
Le système chirurgical Da Vinci
Le robot chirurgien permet d’opérer à distance, soit dans la même pièce avec une machine comme intermédiaire, soit d’un endroit très éloigné, ce qui peut être très utile souvent.
Selon le fabriquant, depuis son lancement en 1991, Da Vinci est utilisé dans des centaines de centres médicaux dans de nombreux pays, y compris la France.
Il se veut propre à une chirurgie peu invasive, donc qui limite la taille de l’incision, ce qui réduit à la fois la gravité de l’opération, la durée de l’hospitalisation et les coûts.
On l’utilise pour opérer diverses formes de cancers, d’autres maux et même l’obésité. L’emploi d’un robot permet plus de précision et un contrôle global de l’opération amélioré.
Il fonctionne comme une interface entre le chirurgien et le patient. Le chirurgien commande les gestes qui sont effectués par la machine et il voit sur un écran ce qui se passe. Même si les doigts du chirurgien ne sont pas en contact avec le corps opéré, une sensation tactile leur est transmise par la machine.
Est-ce vraiment un robot? Le fabricant le définit comme robot-assisté mais cela pour améliorer la précision du geste chirurgical et non le remplacer. Il ne peut pas être programmé et il ne prend aucune décision lui-même.
Les infirmiers du futur
Les infirmiers qui portent et déplacent les malades seront des robots. En fait, ils ne sont pas prévus pour un avenir si lointain: ils fonctionnent déjà!
Le robot infirmier peut prendre un patient dans ses bras, le porter et le déposer dans un fauteuil.
Le robot patient
L'actroïde Simroid assez réaliste réagit quand l’opérateur le touche à un endroit sensible. Il permet ainsi de réaliser un apprentissage du métier sans frais.
Vidéo de Simroid (simulateur androïde):
Hanako Showa est une initiative similaire. Grâce à des capteurs implémentés dans ses dents artificielle, le robot peut réagir aux actes du praticien novice, émettre des gémissements ou bouger les bras quand on lui "fait mal". Il peut même communiquer grâce à un procédé de synthèse vocal.
- Vidéo de Hanako Showa.
Ce robot a été créé part la Showa University School of Dentistry au Japon.